Le tir à la perche verticale est essentiellement pratiqué dans le Nord et le Pas-de-Calais, en Artois, en Flandre maritime et en Flandre terrienne.
Il consiste à tirer à la verticale sur des « oiseaux » placés à l’extrémité d’un support d’environ 28 m de hauteur.
Le tir se pratique avec un arc traditionnel nu, c'est-à-dire arc d’une pièce, de deux pièces emboîtables, ou de trois (une poignée et de deux branches). Les arcs à roulettes ne sont pas utilisés.
Les accessoires usuels d’un arc sont interdits, à l’exception, selon certaines conditions restrictives, des amortisseurs de vibration.
La force développée par l'arc, basée sur l’ouverture de la flèche de l’archer, ne peut excéder 44 livres.
Les flèches utilisées sont similaires à des flèches « blunt » ; leur extrémité est munie d'un embout plat appelé « maquet » ou « boutch », en matière plastique ou similaire, d’un diamètre compris entre 22 mm et 28 mm.
La cible est composée d'une perche verticale d'environ vingt huit mètres de hauteur. Elle est surmontée d'une herse ou grille en fer comprenant un certain nombre de barres transversales (minimum trois) garnies de broches pour le placement des oiseaux (petits et primés). La grille est surmontée de trois barres portant chacune deux oiseaux (supérieurs, intermédiaires et inférieurs, appelés aussi « côtés »). La tige centrale est prolongée et sert de support à un oiseau unique dénommé oiseau d'honneur, qui se trouve à environ vingt huit mètres de hauteur.
Les clubs et compagnies pratiquant le tir à la perche verticale sont regroupés au sein de l’Union des Associations d’Archers du Nord de la France (UAANF).
Site de l’UAANF : http://www.uaanf.fr/
La Maison des Archers, située à Watten (Nord) est consacrée au tir à la perche verticale.
Tireur à la perche - Bronze 1930/1940
© Musée de l'Archerie & du Valois (inv. 2006.9)